L'entraînement de notre système de télédétection a franchi une étape importante avec l'observation de l'épave du Douglas C-47B-35-DK (DC-3) I-TAVI (serial 33225/16477), Vol 703 d'Aerolinee Itavia, qui s'est écrasé à Sora en 1963. L'entraînement de notre système de télédétection a franchi une étape importante avec l'observation de l'épave du Douglas C-47B-35-DK (DC-3) I-TAVI (numéro de série 33225/16477), vol 703 d'Aerolinee Itavia, qui s'est écrasé en 1963 près de Sora, province de Frosinone dans le Latium en Italie. Google Maps
En autre, la télédétection de l'épave sous la canopée est rendue possible grâce aux derniers développements de notre algorithme d'apprentissage automatique et de nos outils d'étalonnage et de traitement du signal.
Un point essentiel à souligner est que l'accessibilité et la stabilité de l'épave du I-TAVI nous a permis de collecter les données de référence (ground truth) qui valident la télédétection.
Ground truth à Sora, Italie
En haut : Depuis 1963, la forêt de Monte Serra Alta a complètement recouvert l'épave, désormais invisible aux fréquences optiques (41.76074973, 13.56371247).
Coup de théâtre pour la mission « BuNo-17254 » !
Le 18 avril dernier, nous annoncions ici-même (voir plus bas) un changement de statut pour la mission « BuNo-17254 ».
Or, l'épave, visitée en 2021 et identifiée comme BuNo-17254 par un autre groupe de recherche, a été inspectée et évaluée en 2025 par le personnel de l'Ambassade des États-Unis à Santiago du Chili.
La conclusion de l'Ambassade est formelle : l'épave appartient au Canadian Vickers PBV-1A CANSO A (PBY-5A Catalina) immatriculé CF-PQI, accidenté en mars 1969 près de Curicó et pas au BuNo-17254.
Les coordonnées fournies par le groupe de recherche de 2021 correspondent à celles du CF-PQI, et non à celles du BuNo-17254.
Le point le plus surprenant dans ce cas est que les images disponibles de l'épave, issues de ce même groupe de recherche, démontrent clairement qu'il ne s'agit pas d'un Douglas R4D-6 (C-47) comme le BuNo-17254, mais bien d'un CANSO A, comme le CF-PQI.
De manière incompréhensible, ce groupe de recherche continue pourtant d'affirmer que l'épave appartient au BuNo-17254, malgré la solide contre-évidence apportée par ses propres données.
Cet événement doit attirer l'attention sur les biais qui peuvent affecter le jugement des groupes de recherche d'avions disparus, en particulier ceux opérant sur le terrain.
Les expéditions sur le terrain, qu'elles soient privées ou gouvernementales, coûtent cher et engagent la réputation des acteurs impliqués.
Revenir bredouille peut sembler inacceptable pour certains.
À compter d'aujourd'hui, notre mission « BuNo-17254 » redevient l'une de nos priorités, avec de nouvelles hypothèses de recherche et de nouveaux outils.
En haut : seule image connue du BuNo-17254.
Ci-dessous : seule image connue du CF-PQI.

une nouvelle mission au Canada : « C-GIPF »
Le 2 septembre 1983, vers 07h30, le pilote Mel Melissen décolle de l’aéroport de Smithers (YYD, CYYD), en Colombie-Britannique, Canada, aux commandes du Britten-Norman Islander C-GIPF.
Il met le cap au sud, en direction de l’aéroport de Campbell River (YBL, CYBL), situé sur l’île de Vancouver, pour embarquer six passagers à destination de Smithers.
Ces hommes d’affaires, âgés d’environ 50 ans, viennent de terminer un séjour de pêche sur la côte canadienne. Parmi eux se trouve George R. Cogar, pionnier américain de l’informatique et fondateur de la Mohawk Data Sciences Corporation, connu pour posséder la plus vaste propriété privée de l’État de New York.
Peu après 10h00, le vol retour décolle de Campbell River vers Smithers. Le vol est prévu pour durer environ 2h30, selon le plan de vol à vue (VFR) déposé.
À bord, sept personnes au total – le pilote et ses six passagers – bien équipés pour une expédition de chasse dans le Parc provincial sauvage de Spatsizi Plateau.
Peu après le départ, l’appareil est suivi au radar jusqu’à la zone de Knight Inlet, à 193 km au nord de Campbell River. Ensuite, plus rien.
L’avion n’arrivera jamais à destination.
La mission « C-GIPF » a été activée parce qu’elle peut bénéficier des apprentissages de la mission « BuNo-17254 » dans les Andes centrales, de notre connaissance de la région à travers la mission « AF-2469 » et des connaissances du modèle d’avion Islander de la mission « 8R-GHE ».
Le corpus de données fourni par Dirk Septer et autres communautés de recherche ont été également déterminantes.
Découvrez les détails de la mission « C-GIPF » dans la rubrique missions de notre site internet.

nouvelle phase pour la mission « BuNo-17254 »
Aujourd’hui, 18 avril 2025, la recherche active de notre mission « BuNo-17254 » a été suspendue sine die.
Diverses sources indiquent que l’avion recherché aurait été retrouvé le 24 février 2021 au Chili, bien qu’aucune institution, ni chilienne ni américaine, n’ait encore publié de communication officielle à ce sujet.
Par ailleurs, les membres des familles ayant droit se sont adressés aux autorités des États-Unis pour obtenir une confirmation officielle, sans succès à ce jour.
Des informations non confirmées laissent également entendre que la perte du BuNo-17254 pourrait être classée dans la catégorie « Cold War Era incident », pour devenir ainsi éligible pour une intervention d’investigation et de récupération de la DPAA (Defense POW/MIA Accounting Agency – l’agence du Département de la Défense des États-Unis en charge des prisonniers de guerre et des disparus au combat).
Concernant missing.aero, l’arrêt de la recherche active marque le début d’une nouvelle phase, inédite pour une de nos missions : l’exploitation, par rétro-ingénierie, des simulations et des données collectées depuis le lancement de notre mission « BuNo-17254 », le 4 août 2019.


Avalon, dernière demeure des guerriers
Dernière terre avancée sur l’Atlantique, la péninsule d’Avalon, à Terre-Neuve, Canada, est un point de départ et d’arrivée des traversées transatlantiques en avion depuis le début du XXᵉ siècle.
Ainsi, la région est parsemée de dizaines d’épaves d’avions accidentés, principalement militaires, qu’ils soient célèbres ou anonymes. La forte concentration de ces vestiges dans un territoire restreint fait de cette zone un terrain d’expérimentation idéal pour nos recherches.
La péninsule d’Avalon est également l’un des secteurs les plus signalés dans la quête de l’Oiseau Blanc, disparu en 1927 lors d’une tentative de traversée de l’Atlantique entre Paris et New York.
Explorer Avalon avec nos outils nous permet non seulement d’entraîner notre système, mais aussi, par la même occasion, de poursuivre la recherche de l’Oiseau Blanc.

ci-dessous, sous le radar de missing.aero, l'épave du C-54 de Codroy Pond, péninsule d'Avalon.

Ontos (la chose), a été trouvée !
Suite à un travail collectif remarquable, le 26 janvier 2025, missing.aero a réussi une télédétection automatique d’une épave d’avion abandonnée dans le Grand Nord.
L’appareil recherché est un Fairchild C-82A Packet (C-119, serial 45-57793, tail N208M), accidenté le 16 janvier 1965 à Beaver Creek, Alaska, Etats-Unis (66.48237875, -147.22558932). Le plus célèbre des Packet encore préservés, le N9071F/45-57814, était surnommé Ontos (« la chose » en grec), un sobriquet qui est ensuite devenu le surnom emblématique de tous les Packet.
La cible de notre test a été choisie pour plusieurs raisons : sa position en haute latitude (66,5°N), sa silhouette caractéristique et sa stabilité historique. En effet, l’épave, abandonnée et peu visitée depuis 1965, constitue un excellent repère pour l’expérimentation.
Sa situation dans le Grand Nord contribue également à notre mission AF-2469, notamment pour le suivi géomorphologique de la région.
Enfin, la date de notre test n’a rien d’anodin. Elle marque le 75ᵉ anniversaire de la disparition du AF-2469, un C-54 de l’USAF perdu en vol entre Anchorage en Alaska et le Montana, aux États-Unis (voir notre mission AF-2469).

Le N208M vu au sol. La télédétection montre que le pan gauche de la porte de la soute arrière est actuellement ouverte.


ci-dessous : le vénérable Onto (serial 45-57814, tail N9071F) préservé à Hagerstown, Maryland, USA.

1-4-9 Renens - déploiement
Le 20 juin 2024, lors du solstice d’été boréal, des élèves de l’Etablissement secondaire de Renens ont déployé, sur les terrains de football du Censuy, une vingtaine de réflecteurs radar (TCR).
Ce déploiement collectif est le premier d’une longue série prévue dans le programme de missing.aero 1-4-9, conçu pour alimenter une IA avec des images satellite radar.
Les réflecteurs déployés ont été construits par les élèves (dont la participation était volontaire) lors du workshop théorique et pratique mené par missing.aero et encadré par des enseignants, réalisé le 18 juin dans leur école.
1-4-9 Renens a permis aux élèves de niveau secondaire qui suivent l’option Math et Physique de travailler de façon concrète sur deux thèmes du programme : astronomie (mécanique céleste) et optique (propriétés des particules électromagnétiques).
La valeur pédagogique du déploiement est consolidée par la contribution tangible des élèves aux projets de recherche d’IA rhana92, menés par missing.aero sur sept continents.


1-4-9 Renens - workshop
Pour préparer le déploiement du 20 juin, une vingtaine d’élèves de l’Etablissement secondaire de Renens ont participé le 18 juin à un workshop, théorique et pratique.
Les élèves suivent l’option Math et Physique et se sont tous portés volontaires pour contribuer aux recherches de missing.aero.
Le workshop, mené par missing.aero et encadré par des enseignants, contenait des rappels de géométrie, physique des particules, optique et mécanique céleste.
La partie finale du workshop concernait la construction des TCR qui seront déployés le 20 juin 2024 sur les terrains de foot du Censuy.



hololo40 - cluster Valais sud
Le projet hololo40 a pour cible le cluster valaisS et étudie le champ des débris de deux crashs aériens près de Chamonix, en France voisine, dont les restes matériels ou humains, éparpillés sur des glaciers, n’ont jamais été évacués.
Le premier crash concerne un Constellation d’Air India (vol 245, VT-CQP, Malabar Princess) écrasé en novembre 1950 au Rocher de la Tournette dans le massif du Mont Blanc. Le deuxième, un Boeing 707 d’Air India également (vol 101, VT-DMN, Kangchenjunga) écrasé à quelques centaines de mètres du Malabar Princess en janvier 1966.
Les deux champs de débris se trouvent à moins de 20 km de la frontière suisse et, bien que fouillés régulièrement, conservent l’essentiel des restes métalliques des deux avions, estimés à plus de 120 tonnes.





branche flatland - projets hololo
La branche d’études flatland de missing.aero concerne des études et des recherches dans le domaine des SIG (Systèmes d’information géographiques) dont les projets hololo (« montagne » en langue arawak) font partie.
Les projets hololo se réfèrent aux tests grandeur nature de télédétection radar de haute résolution dans un contexte géomorphologique de haute montagne (glace, neige, falaises, éboulis). Pour rappel, la haute montagne concerne nos missions « AF-2469 » de 1950 dans la cordillère des Montagnes Rocheuses et « BuNo-17254 » de 1969 dans la cordillère des Andes.
Les projets hololo se déploient en Suisse sur six clusters avec des caractéristiques semblables aux divers contextes géomorphologiques de nos recherches outre-Atlantique : moritzN, moritzS, ticino, valaisN, valaisS et chablais.
Malgré sa topographie torturée, le territoire suisse est sillonné de voies de communication qui permettent d’accéder en profondeur dans des régions de haute montagne. Cette accessibilité territoriale permet à missing.aero la réalisation des tests de télédétection grandeur nature inimaginables dans d’autres lieux.




1-4-9 Renens
Conçu en été 2022 et validé lors de l’événement 1-4-9, pôles de réflexion (Nuit des musées 2023 à Lausanne), le projet 1-4-9 concerne le déploiement intensif en Suisse de plusieurs centaines de réflecteurs radar d’angle (TCR – Trihedral Corner Reflector). Le but est de constituer un large échantillon d’images radar calibrées pour alimenter une Intelligence Artificielle (Machine Learning).
Le 20 juin 2024, lors du solstice d’été boréal, des élèves de l’Etablissement secondaire de Renens vont déployer, à Renens, une trentaine de TCR qui seront construits de leurs mains lors d’un workshop qui aura lieu le 18 juin.
1-4-9 Renens permettra aux élèves de niveau secondaire qui suivent l’option Math et Physique de travailler de façon concrète sur deux thèmes du programme: astronomie (mécanique céleste) et optique (propriétés des particules électromagnétiques).
La valeur pédagogique du workshop et de l’événement se consolide par la contribution tangible des élèves aux projets de recherche d’IA rhana92, menés par missing.aero sur sept continents.

afterCRASH,
la vie secrète des épaves d'avions
Des dizaines de milliers d’épaves d’avions restent abandonnées dans la nature. Certaines connues et géolocalisées, d’autres perdues et introuvables.
Dans cette dernière catégorie, des dizaines de milliers de personnes portées disparues.
Pour trouver les personnes, il faut retrouver les avions, et pour missing.aero le chemin passe par l’exploitation des épaves géolocalisées au moyen d’une Intelligence artificielle (Machine Learning).
Bienvenue à l’afterCRASH, la vie secrète des épaves d’avions !


1-4-9, pôles de réflexion, Lausanne
missing.aero est un programme de hepta.aero lancé en 2017 afin d'établir un nouvel état de l'art dans la recherche d'avions perdus.
Pour ses recherches, missing.aero exploite notamment des images satellites radar (SAR - Synthetic Aperture Radar) de plusieurs agences spatiales : ESA, DLR, JAXA, et la NASA.
Pour exploiter des images SAR, la communauté scientifique déploie des réflecteurs TCR (Trihedral Corner Reflector) - (voir ici) - (y aquí también)
1-4-9 est un événement de portée globale, scientifique, pédagogique, participatif et festif avec le déploiement de plusieurs centaines de réflecteurs radar (TCR – Trihedral Corner Reflector) au passage d'un satellite SAR (Synthetic Aperture Radar) du programme Copernicus de l'ESA (European Space Agency).
1-4-9 frappe l'esprit des visiteurs/protagonistes qui vont intercepter en temps réel un satellite orbitant à 650 km d'altitude et filant à 6.7 km/seconde, pour créer avec leurs actions, à Lausanne, une nouvelle et brillante constellation urbaine.
1-4-9 est un outil extraordinaire qui profite à l'ensemble de la communauté scientifique d'observation de la Terre et permet à missing.aero d'accélérer ses recherches d'avions perdus.
1-4-9 offre à ses partenaires lausannois un support pédagogique et événementiel pour la promotion locale de leurs activités et le rayonnement global de leurs actions.
1-4-9 concerne cinq sites de la ville de Lausanne, le samedi 23 septembre 2023, lors de la Nuit des musées. Chaque site de chaque partenaire contribue avec des événements et actions relatives.
1-4-9 participatif : le public de tout âge est invité sur 3 sites à refléter le signal radar de Sentinel-1A avec des TCR confectionnés avec carton et papier d'aluminium, construits en avance à la maison ou le jour-même dans des ateliers sur place.

karaya90, ECAL, Renens
Le but du workshop karaya90 est la conception d’un réflecteur radar (TCR - Trihedral Corner Reflector) pour l’étalonnage des signaux SAR (Synthetic Aperture Radar) en Bandes C et X (4 à 12 GHz, 7.5 à 2.5 cm) pour la recherche d’avions perdus outre-Atlantique.
Les TCR seront déployés par missing.aero dans le cadre de ses missions de recherche dans des territoires d’une grande variété géomorphologique : haute montagne et glaciers dans les Andes centrales, Alaska et Canada, forêt tropicale montagneuse au Panama et Costa Rica, tepuys et Gran sabana au Venezuela, taïga au Canada, inselbergs en Guyane française, marécages au Mexique et cloud forest au Guyana.
Pour le déploiement, plusieurs TCR doivent être transportés à pied pendant plusieurs jours de marche en terrain difficile avant d’être installés et laissés sur place en état opérationnel.
Les TCR commerciaux disponibles sont lourds, encombrants, chers et inadaptés à nos besoins. Un modèle adapté doit être conçu, fabriqué et testé.


bajo el radar
teledetección satelital de aviones perdidos
Más de 1000 aviones están desaparecidos en el continente americano, un gigantesco territorio escasamente poblado y con vastas regiones inaccesibles.
Esos aviones partieron un día y nunca llegaron a ninguna parte, con miles de desaparecidos a bordo...
Desde 2017, la asociación suiza missing.aero puso en marcha un amplio programa internacional de investigaciones para desarrollar técnicas innovadoras con el fin de establecer un nuevo estado del arte en la búsqueda de aeronaves perdidas.
Una de las 15 ramas de estudio de missing.aero utiliza imágenes de satélite de varias agencias espaciales (ESA, NASA, JAXA, DLR, etc.).
Los satélites de observación de la Tierra en frecuencias radar (bandas X, C y L) son de particular interés para missing.aero por su capacidad para penetrar bajo el dosel de los bosques o el hielo.
missing.aero presenta una conferencia técnica inédita, que ilustra el problema de las aeronaves perdidas y el estado de sus investigaciones en técnicas de teledetección radar.
La conferencia es seguida de la intervención del Oficial de enlace de missing.aero en América central y miembro de la Cruz Roja de Costa Rica con más de 25 años de experiencia en expediciones de búsqueda de aviones perdidos.
Conferencia en castellano, por Zoom.
Inscripcion obligatoria: info@missing.aero

sous le radar
télédétection satellite d'avions perdus
Plus de 1000 avions manquent à l’appel dans le continent américain, un gigantesque territoire peu peuplé et avec des vastes régions inaccessibles.
Avions partis un jour et jamais arrivés nulle part, avec des milliers de disparus à bord...
Dès 2017, l’association suisse missing.aero a mis en place un vaste programme international d’investigations pour développer des techniques innovantes afin d’établir un nouvel état de l’art dans la recherche d’avions perdus.
Une des 15 branches d’études de missing.aero exploite des images satellite de plusieurs agences spatiales (ESA, NASA, JAXA, DLR, etc.).
Les satellites d’observation de la Terre en fréquences radar (Bandes X, C et L) intéressent particulièrement missing.aero par leur capacité de pénétration sous la canopée ou la glace.
missing.aero vous présente une conférence inédite technique et émotive, qui illustre la problématique des avions perdus et l’état de ses recherches en techniques de télédétection radar.
